mardi 3 mars 2009

Quel con!

Hier j’ai fait l’enregistrement de deux personnes passionantes, une moldave et une ouzbeck. A elles deux elles parlent une quinzaine de langue. Elles sont en LEA russe/anglais ici à Aix.

 

Cela avait été une drôle de rencontre, vous vous asseyez quelque part pour bosser, un peu distraitement vous tendez l’oreille et pas loin de vous on parle une langue qui ne vous pas tout à fait inconnue : Le Russe.

 

Deux heures plus tard le rdv était fixé, l’enregistrement durait plus d’un quart d’heure. Le moldave (genre de roumain),  le russe, le français , l’anglais, le roumain , l’italien et l’allemand pour l’une, le russe, l’ouzbeck, le tatare, le kirgise, turckmen et en fait toute une tripotée de langues turques pour l’autre.

 

Avec des parents qui parlent d’autre langues, des scolarisation bilingues, des mariages multilingues…

 

Le rêve quoi.

 

Alors je me dit le monde semblera trop beau, il faut que je trouve un troisième larron qui contrebalance.

 

Ni une ni deux, j’appelle mon pote Howard, un amerloque qui comprend même pas un anglais de Londres tellement sa monoculture du Minesota est mono. Je lui fais miroiter des crêpes pour ajouter à la motivation. Comme prévu l’interview fait apparaître qu’il n’écrit même pas correctement sa seule langue (dyslexique dit-il).

Et je me dit la guerre froide à peut être pas eu l’issu qu’on pense.

Et ce matin en me mettant les pieds sous la table pour décortiquer mes deux amazones middel orientale… quoi donc-je, j’ai enregistré l’Howard sur les donzelles.

 

Les dieux de l’enregistrement m’en veulent, leur foudre est terrible, de ces deux russinantes il ne me reste rien !!!

5 commentaires:

Springer Claude a dit…

C'est vraiment pas de chance. Mais peut être est-ce une occasion de reprendre contact avec ces charmantes étrangères ? Se pose la question de ces enregistrements. On y reviendra.

V a dit…

Toutes les excuses sont bonnes pour reprendre contact avec les demoiselles ;-)

Marion Tellier a dit…

Je compatis...pour vous consoler (je ne sais pas si ça marchera), voici ce qui m'est arrivé une fois.
A ma première expérimentation de thèse, j'interviewais des enfants de 5 ans un par un. J'allais en chercher un dans sa classe, je l'emmenais dans une salle où il y avait une caméra, je le faisais s'asseoir, mettais en marche la caméra, interviewais, éteignais, ramenais l'enfant dans sa classe, en choisissais un autre et ainsi de suite...facile.
Le bouton pour démarrer et arrêter l'enregistrement était le même.
Sauf qu'au début, je n'ai pas bien appuyé et l'enregistrement n'a pas commencé ce qui fait que j'ai tout inversé, au lieu de démarrer l'enregistrement, je l'arrêtais et inversement...
Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai visionné l'enregistrement et que je n'ai vu que des chaises vides entre chaque interview!

Pierre Lantuas Monfouga a dit…

oh NOOOO! bon c'est un peu réconfortant d'entendre que pire choses arrivent à d'autres...

Anonyme a dit…

je crois que tu disais hier, au bout du compte, que tu avais retrouvé tes enregistrements ! le conseil de profiter de l'occasion pour reprendre contact avec les demoiselles me semble pertinent. Maïté