lundi 2 mars 2009

article BI/plurilinguisme

Avis à ceux dont les yeux supportent de passer des heures à scruter quelques centimètres d’écran, ceux dont les doigts ne cherchent plus accents et apostrophes sur les claviers d’ordinateurs, à ceux-là voici trois sites dont la visite vous entrainera dans les méandres d’un sujet volubile.

L’éducation bilingue

 

Les trois sites fonctionnent très différemment :

1.     Ceux qui aiment l’impression d’exhaustivité, les liens, les documents officiels, le discours de la recherche scientifique, ceux-là  aimeront

2.     Ceux qui ont besoin que les choses soient dîtes avec des tournures dignes d’actes de langages, les pragmatiques, les café associatifs, et les reportages vidéo/photo racontant le comment de là-bas, ceux là préfèreront

3.     Ceux qui, enfin affectent, ou plutôt n’affectent pas, qu’un site soit illisible, incomplet, mais que, oui, il soit l’expression d’un groupe de travailleurs unis sous la voûte bienpensante d’une association ayant pignon sur rue,. Ceux-là qui gardent quelque chose de cœur même après des heures devant leurs lumineux écrans et qui attachent de l’importance au terroir socio-associatif français, eux-là donc ne détesteront pas

 

Et puisqu’ils ne fonctionnent pas pareils c’est qu’ils ne sont ni fait par, ni fait pour les mêmes gens. Est-ce donc que l’éducation Bi/plurilingue est paysage d’existence si vaste, je ne l’aurais pas crû, le crois-je ? Pas non plus.

Voilà pourtant mon avis : ces sites existent heterotéliques, c’est à dire non pas qu’ils se justifient en eux même mais qu’ils jouent un rôle. Hors donc, mon sentiment est que,  de leur visite je me distrais mais véritablement je n’apprends pas,  ou plutôt je m’informe sans apprendre, et je ne suis pas certain que celui qui voudrait entreprendre de mettre en place des Curricula Bi / Plurilingue n’ait autre chose que de la curiosité pour ces trois sources, aux défauts bien différents, selon moi.

Les travaux s’accumulent et me voilà moins tolérant, moins curieux, moins scrupuleux peut être.

 

PGCE PGCE j’écris ton nom.

2 commentaires:

la petite étoile a dit…

ta reflexion sur Marseille me plaît vraiment, je pense un peu comme toi...mais il reste des coins, comme ailleurs, vieux encore et qui attendent..un passant, un printemps nouveau...

Anonyme a dit…

Qu'est ce qu'apprendre effectivement ! Il faut prendre en compte le contexte ; évoqué par ton coup de gueule face aux désordres politiques et universitaires.... tu n'es sans doute pas le même "découvreur de blog" que si tu avais cours régulièrement et que le master structurait autrement ton temps.
Mais, qu'est ce qu'apprendre, effectivement ! sans doute pas empiler des réflexions, sans les hiérarchiser... ce que propose internet. Ce sont plutôt les travaux que tu mènes et présentes, seul ou en groupe, qui vous permettent de construire quelques connaissances. Tes ou vos exercices pratique aussi pédagogiques à la fac ou le jeudi matin à la Croix Rouge... ou en travaillant pour d'autres avec toutes les butées que celà entraine... Maïté