lundi 31 août 2009

mercredi 26 août 2009

prélude

7h05 AM l’heure de New York que l’écran de mon ordinateur affiche encore, quelques clicks, 12h07 me voici à l’heure de la reine. Le voyage s’est bien passé, un peu de retard au départ, heureusement Harry Potter m’accompagne. Dans quelques heures je redeviendrai un étudiant.
D’ici là j’aurais pris deux trains et traversé Lancaster à pied, me serai frayé un chemin dans la nouvelle cité universitaire, peut être aurai-je le temps d’une douche, de m’allonger sur un nouveau lit, d’échanger quelques mots avec d’autres étudiants…
Dans une heure je me lèverai de mon siège et regarderai encore un fois le panneau de départ.
En attendant je regarde les passants de la gare, ces gens avec lesquels je ferai mes prochains pas. Un an dans cette foule, avec cet accent, Londres.
Mais la rencontre n’a pas encore eu lieu, je ressemble encore trop à un touriste, je n’ai pas encore de toit, la rencontre n’a pas encore eu lieu. Il faudra que je me trouve des commerces favoris, des terrasses attirantes, il faudra que j’arrive à moins faire répéter mes interlocuteurs.
J’ai mal au ventre, le plateau repas dans l’avion n’était vraiment pas fait pour moi.
Londres est bien plus prêt de Paris que New York mais tout de même il y a cette heure de décalage qui rappelle que les anglais ne se considèrent pas exclusivement européens.

12h23 je referme mon ordinateur, peut être pourrais-je trouver une librairie avec le tome suivant de la série des Harry Potter…

jeudi 18 juin 2009

not bleug à nous

tindim!!!
 quelques jours avant l'échéance finale venez visiter not bleug à nous 
qu'est pas bien charnu encore 
mais au moins vous pourrez y gouter un bien joli billet de LA POETESSE
 pis nous donner des conseils, 
pis nous encourager,
 pis faire comme ci que...

vendredi 12 juin 2009

aurevoir

et bien c'était une belle soirée , sans la moindre amertume pour ceux qui vinrent pas, zavez raté quequchoz!!!

Nous découvrimes que Claire danse le Yoga fort élégamment, que Elsa c'est la plus forte à la guimbarde et que mirabelle à 19 télévision chez elle...

Mes doux camarades de classe... permettez que je vous appellent mes doux camarades de classe... c'est amusant comme on se rend mieux compte qu'une année s'achève lorsque la fermeture du dernier sac de voyage se ferme.

Sur ce caroussel qu'est notre terre mon arrêt sur la planète Marseille prend fin, tit peu d'nostalgie, tit peu d'holala, tit peu d'en avant les britons!

Ce message est probablement le dernier avant le prochain qui devrait, lui, être début septembre.

salut les gars!

lundi 1 juin 2009

faireunbilletpourleblog.

bonjour tout le monde,
dans le série je pars dans deux semaines et faut que j'm'débarasse le plus de tout possib et ça peut faireunbilletpourleblog. le vélo est pris mais...

J'ai un roman marrant de Dumas Alexandre sur Marseille en son temps, vous y découvrirez pourquoi qu'on dit peuchère et plein d'aute choz.

alors qui n'en veut avant que ça dispawaisse, n'a qu'à mel dire!!! 

jeudi 7 mai 2009

aimez-vous les énigmes?

alors hier dans le bus j'ai ri tout seul d'avoir découvert la réponse à cette énigme, en suite je l'ai soumise à Radia et Claire, mais le mieux c'est de partager, la voici:

pour trouver la réponse à cette énigme il faut, soit trouver le chiffre suivant soit trouver la façon dont passe d'une ligne à l'autre:

1
11
21
1211
111221
312211
13112221

alors, alors, si vous ne trouvez pas je mets un indice dans les commentaires...

lundi 6 avril 2009

élégie

J'aime le mot disparaître, si pudique, dire de quelqu'un "il a disparut" cela ne dit rien de précis sinon le manque de cette personne.

Il avait l’habitude de s’arrêter, de lever la tête et de dire “Lord what do you got me here for?” puis baissais le regard et finissais par sourire. 

Si vous nous aviez vu marcher ensemble vous auriez pu voir Laurel et Hardie, il était tellement grand qu’il na jamais réussi à trouvé des chaussures à sa taille (52), et du coup portant jour après jour les mêmes baskets il finissait par sentir.

Nous marchions des heures pour finir attablés au pire pizzeria de Noaille, il disait « I Bless you » pour « c’est moi qui paie ».

             Il n’avait pas peur de la police, le jour de son départ de Californie il avait abandonné le moindre épisode de sa vie au bon vouloir de Dieu. Et les gens avec qu’il ouvrait un balbutiement d’échange le sentait. Un Monsieur Nord-Africain me dit une fois, « comment ne pas lui donner quelques dates, cet homme a un cœur».

Mais lorsque un de ses voisin canadien au EMAÜS St Marcel s’était fait embarqué quelque chose en lui avait compris qu’il ne pourrait pas faire de projet en France sans accepter qu’ils ne puissent être embarqués eux aussi.

En arrivant en France il avait fait une demande de droit d’asile, savait-il bien que cela lui fermait la possibilité d’un retour ? Oui il le savait sans doute, mais il avait décidé de vivre autre chose que la prison dont il sortait.

Il y a dix jours j’ai loué un vélo pour une demi heure, et j’ai été à St Marcel.

Avez-vous déjà levé  les yeux des bibelots en visitant un EMAÜS ? Avez-vous jamais visité un EMAÜS?

 Le responsable est aux toilettes depuis 20 minutes, quelque chose me dit que si jamais je le vois revenir des toilettes il aura les yeux très rouges et sentira le foin.

Le magrébins qui regarde des clips sur une énorme TV me dit que le grand américain est parti depuis deux mois. Moi qui l’ai vu pour la dernière fois il y a quatre semaines, je n’insiste pas.

Il avait un de ces tee shirt décolorés à l’eau de javel avec une citation de la bible : « living the good life ! (John 10 :10) ».

Il avait l’habitude de s’arrêter, de lever la tête et de dire “Lord what do you got me here for?” puis baissais le regard et finissais par sourire. 


Howard, I miss you 

samedi 4 avril 2009

la cyber quête non de non

J'ai parcouru ce que Mr de Springer nous soumit, plus encore j'ai cherché ailleurs quoi qu'on en disait de ces quêtes virtuelles, et bien je retiens mon avis. 

Ceux qui traînent les pattes dans les couloirs de la MMSH en ce moment savent que je travaille sur la mémorisation la préférence modale et patati et patata et j'attendrais volontiers de comprendre mieux comment ces quêtes modernes se déroulent pour opiner. 

Mon avis est que le chemin qui nous mène au savoir importe autant et même plus que le savoir lui-même. 
Hug j'ai parlé.

quel beau samedi.

lundi 23 mars 2009

Saint Springer qui veille sur nous, apportez nous vos lumières!

Je viens d'avoir du temps devant moi pour regarder un peu mieux, un peu plus, un peu plus activement, le site sur le PEL dans celui sur le Conseil de l'Europe.

bin-dites-donc !?

yen a de la page, du document joint à qui n'en veut.

Je devine les grandes lignes, mais quand même le moindre de ces docs fait plusieurs dizaines de pages. Comme j'ai l'esprit rapide à l'analyse mais que je supporte mal les longues lectures sur l'ordi, je mesure qu'il s'agit d'une grosse affaire mais je vois pas encore bien en quoi ça va bouleverser l'ordre de mon cours.

help/hilfe/ayuda/caramba

y en a quelqu'un qui veut aider le schmilblik à avancer???

Saint Springer qui veille sur nous, apportez nous vos lumières!

samedi 14 mars 2009

ce matin marseille était un monde, un univers.

samedi matin je sors, ma mission trouver un quelque part où imprimer le dossier de candidature MAE.

cours Julien, tout est fermé sauf cette petite librairie bordélique dont je repars avec un Dumas sous le bras mais sans mon impression recherchée.

rue d'aubagne, je fais tous les taxiphones, c'est un drôle de monde, je marrête et tout d'un coup je sens quelque chose que je n'avais pas senti depuis l'Equateur, indéfinissable, la pollution, le bruit, l'agitation et la lassitude en même temps. je m'arrête je cherche au tour de moi.

et là dans une corbeille est écris: Manioc 2 euros les 2kilos. Costa Rica. si vous croyew que les légulmes n'ont pas d'odeur, fates zerreurs.

donc un Dumas, Un Manioc, toujours pas d'impression. je continue a chercher

lundi 9 mars 2009

ben là c'est le bordel... un peu!

Et bien, voilà Presque deux mois que ce deuxième semestre commença.

Et il me semble bien que plus les jours passent et moins je suis au clair.

Je suis confus, moi qui aime me croire ordonné et efficient en toute chose…

Ben là c’est le bordel… un peu.

 

Messieurs nos professeurs, vous d’ordinaire si prompt à comprendre que nous ne fichons rien entre les deux heures de cours où vous nous entretenez, vous que nous vîmes sous un jour tellement serein au semestre premier, que s’est-il passé ?

Vous nous abreuvez de messages sibyllins de consignes incomplètes, d’échéances toujours plus proches (cette phrase est rigolote).

Vous faîtes grèves et que grèves soient faîtes nous le comprenons, certains d’entre nous le soutiennent, adhèrent, participent, écoutent, mais tous (dumoins je crois) s’inquiètent.

Entre les préparations du M2, les milliers de courriels, les devoirs nombreux, personne ne semble plus du même avis avec personne.

Moi, je vois venir gros comme une patate, qu’à la fin de ce semestre je ne saurais rien de plus qu’au commencement, et que des examens incohérents nous tomberont sur le paletot, et que vous les Professeurs serez exténués de ce semestre second et que vous vous embarrasserez peu de ce que cette belle promotion que nous sommes obtienne des résultats qui deviendront des obstacles.

Après cette longue phrase compliquée il ne me reste qu’à rappeler combien attentif vous êtes, aimants, soucieux, et même (j ‘ose) humains. Et que je ne connais pas tant d’interlocuteurs qui m’autoriseraient que je leur parle avec cette liberté ci.

Vous pouvez continuer de nous noyer sous les lectures que nous ne faisons pas, rien ne vaut, comme le disait quelqu’un de la classe, vos beaux pulls tricotés mami et l’assurance de vous voir en barbe et phare à paupière pour nous faire comprendre quniacomprendre.

 

Que faire dans toute cette confusion de stages, d’observations, de devoirs, de CV, de lettres de motivation performantes,  d’expérimentations en classe…

 

Quelqu’un aurait quelque chose de rassurant  dire ?

mardi 3 mars 2009

Quel con!

Hier j’ai fait l’enregistrement de deux personnes passionantes, une moldave et une ouzbeck. A elles deux elles parlent une quinzaine de langue. Elles sont en LEA russe/anglais ici à Aix.

 

Cela avait été une drôle de rencontre, vous vous asseyez quelque part pour bosser, un peu distraitement vous tendez l’oreille et pas loin de vous on parle une langue qui ne vous pas tout à fait inconnue : Le Russe.

 

Deux heures plus tard le rdv était fixé, l’enregistrement durait plus d’un quart d’heure. Le moldave (genre de roumain),  le russe, le français , l’anglais, le roumain , l’italien et l’allemand pour l’une, le russe, l’ouzbeck, le tatare, le kirgise, turckmen et en fait toute une tripotée de langues turques pour l’autre.

 

Avec des parents qui parlent d’autre langues, des scolarisation bilingues, des mariages multilingues…

 

Le rêve quoi.

 

Alors je me dit le monde semblera trop beau, il faut que je trouve un troisième larron qui contrebalance.

 

Ni une ni deux, j’appelle mon pote Howard, un amerloque qui comprend même pas un anglais de Londres tellement sa monoculture du Minesota est mono. Je lui fais miroiter des crêpes pour ajouter à la motivation. Comme prévu l’interview fait apparaître qu’il n’écrit même pas correctement sa seule langue (dyslexique dit-il).

Et je me dit la guerre froide à peut être pas eu l’issu qu’on pense.

Et ce matin en me mettant les pieds sous la table pour décortiquer mes deux amazones middel orientale… quoi donc-je, j’ai enregistré l’Howard sur les donzelles.

 

Les dieux de l’enregistrement m’en veulent, leur foudre est terrible, de ces deux russinantes il ne me reste rien !!!

lundi 2 mars 2009

article BI/plurilinguisme

Avis à ceux dont les yeux supportent de passer des heures à scruter quelques centimètres d’écran, ceux dont les doigts ne cherchent plus accents et apostrophes sur les claviers d’ordinateurs, à ceux-là voici trois sites dont la visite vous entrainera dans les méandres d’un sujet volubile.

L’éducation bilingue

 

Les trois sites fonctionnent très différemment :

1.     Ceux qui aiment l’impression d’exhaustivité, les liens, les documents officiels, le discours de la recherche scientifique, ceux-là  aimeront

2.     Ceux qui ont besoin que les choses soient dîtes avec des tournures dignes d’actes de langages, les pragmatiques, les café associatifs, et les reportages vidéo/photo racontant le comment de là-bas, ceux là préfèreront

3.     Ceux qui, enfin affectent, ou plutôt n’affectent pas, qu’un site soit illisible, incomplet, mais que, oui, il soit l’expression d’un groupe de travailleurs unis sous la voûte bienpensante d’une association ayant pignon sur rue,. Ceux-là qui gardent quelque chose de cœur même après des heures devant leurs lumineux écrans et qui attachent de l’importance au terroir socio-associatif français, eux-là donc ne détesteront pas

 

Et puisqu’ils ne fonctionnent pas pareils c’est qu’ils ne sont ni fait par, ni fait pour les mêmes gens. Est-ce donc que l’éducation Bi/plurilingue est paysage d’existence si vaste, je ne l’aurais pas crû, le crois-je ? Pas non plus.

Voilà pourtant mon avis : ces sites existent heterotéliques, c’est à dire non pas qu’ils se justifient en eux même mais qu’ils jouent un rôle. Hors donc, mon sentiment est que,  de leur visite je me distrais mais véritablement je n’apprends pas,  ou plutôt je m’informe sans apprendre, et je ne suis pas certain que celui qui voudrait entreprendre de mettre en place des Curricula Bi / Plurilingue n’ait autre chose que de la curiosité pour ces trois sources, aux défauts bien différents, selon moi.

Les travaux s’accumulent et me voilà moins tolérant, moins curieux, moins scrupuleux peut être.

 

PGCE PGCE j’écris ton nom.

mercredi 11 février 2009

jeudi 29 janvier 2009

la huelga muchachos pero en espanucho!!!


en me baladant récemment à expolangues à Paris, j'y appris que la DGLFLF la même qui dit que les langues de France sont au nombre de 7.  ... beaucoup. Cette DGLFLF donc arbore quelque chose de neuf, "l'intercompréhension", 

qu'en dire? 

Je ne sais pas.

Mais on va faire le test si vous le voulez bien: accrochez-vous, voici mon récit de la manif dans un espagnol intercompréhensible...


marchar es simpatico, igual si se protesta duro.


revela paradojas humanissimas


el oro, la marcha, el oro, la gente furiosa, el oro, los pobres, el oro, 
quien gana???



non obstante estan los chiquitos, corren, sonrien, son bellos, y no tan imbeciles.
saben mucho, como por ejemplo, saben que una idea se defende.



con los paparazzi la gente se siente importante y canta cosas que el pudor prohibe repetir aqui.


de repente degustamos effectos luminotecnicos ambiciosos, sorprendentes.
y yo pienso: que bien organizados venimos.

 y finalmente de la marcha me marcho, regreso a mi casa con ideas nuevas y esperanza.
me tomo un té con el horizonte, y pienso...


qué sera sera como dice la cancion.
qué sera.. no sé.
el dios de las marchas decide.
y yo que no soy dios espero.



que piensan companeros, nos intercomprendemos?

jeudi 22 janvier 2009

quelques observations oreilles tendues au bord d'un bar

Les marseillais sont marrants, ils disent :

 En cas  pour dire quelque chose qui n‘est pas exactement comme au cas où, mais plutôt  finalement  ou bref  quelqu'un de la classe vient de me dire « en cas tu me rappelles quant tu sais. »

Ils utilisent  pareil  et autant comme connecteurs logiques, pour dire quelque chose genre  de la même façon, « pareil/autant tu m’appelles demain ».

Il prononce tous les E muets même ceux qui sont tellement muets qu’on ne les écrit pas, pensons aux fameux pneus de Valery.

 

Et moi j’aime bien ça, et si je me plante, et si vous en avez d’autres du genre bin faites le moi savoir !!!

mardi 20 janvier 2009

La poétique de Chamoiseau ou l'intraitable beauté du monde?

Je vous parlais de mon ami Jefferson Arce Rodriguez dans un billet, je disais qu'il est metteur en scène qu'il étudie à Madrid, qu'il a grandi dans les montagnes de Herredia au Costa Rica.
Il a passé les fêtes de noel en garde-à-vue pour avoir voulu visiter Berlin, son visa d'étudiant l'autorise à étudier pas à visiter.
il me l'écrit et je ne sais pas bien quoi lui dire.
Alors je me demande, pourquoi nous les européens avons eu tant besoin de visiter le monde au XIXieme, est-ce parce que nous ne supportions plus notre propre compagnie, que nous dûmes l'imposer à d'autres?
Voilà ce que je lui répondais finalement: nous fermons nos portes parce que nous avons trop peur que le monde découvre notre misère humaine, nos vieux qui meurent seuls, nos jeunes qui grandissent devant un écran, et cette idée bien vivante encore (chez ma voisinne dumoins) que nous nous trouvons au pinacle de la civilisation humaine, que le salut des hommes passe par quelque chose qui doit nous ressembler à nous.
Et si dans mon esprit Jefferson Arce Rodriguez pouvait offrir à l'Espagne plus que tous les conquistadors, y a-t-il quelqun pour entendre cela?
Patrick Chamoiseau parlait ce matin (france inter) d'une nouvelle architecture symbolique avec le nouveau président américain, il y voit un message à tous les non blancs... l'espoir existe donc, et on peut même l'élire.

samedi 3 janvier 2009

réviser FLE RO6???

Voici pour ceux qui voudraient être au courant de tout, un site dont la visite est une bonne révision de notre cours du mardi matin, et où je m'étonne de ne voir nulle part le nom de Monsieur notre Professeur...

du basque , du mandingue, du Fernadel, du tiersen, du Khaled, du pour qui n'en veut...