Et bien, voilà Presque deux mois que ce deuxième semestre commença.
Et il me semble bien que plus les jours passent et moins je suis au clair.
Je suis confus, moi qui aime me croire ordonné et efficient en toute chose…
Ben là c’est le bordel… un peu.
Messieurs nos professeurs, vous d’ordinaire si prompt à comprendre que nous ne fichons rien entre les deux heures de cours où vous nous entretenez, vous que nous vîmes sous un jour tellement serein au semestre premier, que s’est-il passé ?
Vous nous abreuvez de messages sibyllins de consignes incomplètes, d’échéances toujours plus proches (cette phrase est rigolote).
Vous faîtes grèves et que grèves soient faîtes nous le comprenons, certains d’entre nous le soutiennent, adhèrent, participent, écoutent, mais tous (dumoins je crois) s’inquiètent.
Entre les préparations du M2, les milliers de courriels, les devoirs nombreux, personne ne semble plus du même avis avec personne.
Moi, je vois venir gros comme une patate, qu’à la fin de ce semestre je ne saurais rien de plus qu’au commencement, et que des examens incohérents nous tomberont sur le paletot, et que vous les Professeurs serez exténués de ce semestre second et que vous vous embarrasserez peu de ce que cette belle promotion que nous sommes obtienne des résultats qui deviendront des obstacles.
Après cette longue phrase compliquée il ne me reste qu’à rappeler combien attentif vous êtes, aimants, soucieux, et même (j ‘ose) humains. Et que je ne connais pas tant d’interlocuteurs qui m’autoriseraient que je leur parle avec cette liberté ci.
Vous pouvez continuer de nous noyer sous les lectures que nous ne faisons pas, rien ne vaut, comme le disait quelqu’un de la classe, vos beaux pulls tricotés mami et l’assurance de vous voir en barbe et phare à paupière pour nous faire comprendre quniacomprendre.
Que faire dans toute cette confusion de stages, d’observations, de devoirs, de CV, de lettres de motivation performantes, d’expérimentations en classe…
Quelqu’un aurait quelque chose de rassurant dire ?
4 commentaires:
douter fait avancer.. enfin je crois!
mais trop de doutes, pour ma part, fait stagner!
la seule chose qui est rassurante, je pense, c'est qu'on reste actif malgré tout ça!
les cours sont en veille, pas nos cerveaux...
sache que mon effort de réconfort est grand!
phare à paupière?
Joli coup de gueule, si je puis me permettre sur un fond poétique.
"Alea jacta est", maintenant laissons venir à nous ces incertitudes.
Belle comparaison entre les phares d'une voiture et les yeux d'une femme qui, pour charmer un homme, n'hésitera pas à utiliser un fard (à paupières) ;)
et un atelier de coopération autour de l'instruction des dossiers plutôt que rester chacun seul avec ses inquiétudes.
Où une sortie papier des mails contradictoires et une interpellation collective et organisée de l'autorité universitaire, un responsable de départemement par exemple...; puisque un des CV affirme une aptitude à faire face aux situations extrêmes ; vous êtes hélas servis... vous pourriez ajouter dans vos capacités, celle à l'autonomie et l'autoformation.... bon. Espérons que jeudi vous sortirez de cette période insécurisante. Maïté
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